Problèmes de santé sous-jacents
Les personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents qui sont à risque de conséquences graves si elles attrapent la COVID-19 comprennent :
- Les personnes ayant reçu une greffe d’organe plein;
- Les personnes atteintes de certains cancers :
- celles qui reçoivent un traitement de chimiothérapie active;
- celles qui ont un cancer du poumon et reçoivent un traitement de radiothérapie radical;
- les personnes ayant un cancer du sang ou de la moelle osseuse (leucémie, lymphome ou myélome) recevant un traitement;
- les personnes qui reçoivent une immunothérapie ou tout autre traitement par anticorps continu en raison d’un cancer;
- les personnes ayant d’autres traitements ciblés en raison d’un cancer qui peuvent affecter leur système immunitaire (ex. : inhibiteurs de protéines kinase ou de PARP);
- les personnes ayant reçu une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches au cours des six derniers mois ou qui prennent encore des médicaments immunodépresseurs.
- les personnes ayant des problèmes respiratoires graves (ex.: fibrose kystique, asthme grave et maladie pulmonaire obstructive chronique grave);
- les personnes ayant une maladie rare qui augmente leur risque d’infections de façon considérable (ex. : une immunodéficience combinée grave, drépanocytose);
- les personnes subissant une thérapie immunosuppressvie pouvant augmenter considérablement leur risque d’infections (modificateurs biologiques, fortes doses de stéroïdes, AZT, cyclophosphamide);
- les personnes qui se sont fait enlever la rate;
- les adultes qui ont une déficience développementale non mineure (trisomie 21) qui augmente leurs risques
- les adultes qui subissent des dialyses ou ayant une maladie rénale chronique (stade 5);
- les femmes enceintes ayant une maladie du cœur non mineure congénitale ou acquise ou
- une maladie neuromusculaire nécessitant du soutien respiratoire.
Qui est considéré comme immunodéprimé?
Voici quelques exemples de personnes immunodéprimées ou immunosupprimées :
- Traitement pour des tumeurs solides et des hémopathies malignes (y compris les personnes atteintes d’hémopathies malignes lymphoïdes qui sont suivies sans traitement actif);
- Transplantation d’organe plein et traitement immunosuppresseur;
- Traitement par récepteurs d’antigènes chimériques (CAR-T) ou greffe de cellules souches hématopoïétiques (dans les deux ans suivant la greffe ou le traitement immunosuppresseur);
- Immunodéficience primaire modérée ou grave (par exemple, syndrome de DiGeorge, syndrome de Wiskott-Aldrich, hypogammaglobulinémie à expression variable, syndrome de Good, hypergammaglobulinémie IgE);
- Infection au VIH avancée ou non traitée, et/ou
- Traitement actif avec des corticostéroïdes à forte dose (c’est-à-dire ≥ 20 mg de prednisone ou équivalent par jour lorsqu’ils sont administrés pendant ≥ 2 semaines), des agents alcoylants, des antimétabolites, des médicaments immunosuppresseurs liés à la transplantation, des agents chimiothérapeutiques anticancéreux classés comme sévèrement immunosuppresseurs, des bloqueurs du facteur de nécrose tumorale (FNT) et d’autres agents biologiques immunosuppresseurs ou immunomodulateurs.
Date de publication :
le 28 Juin 2023