Les investissements dans la main-d’œuvre se poursuivent dans le secteur de la petite enfance
Le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants continue de croître à l’Île-du-Prince-Édouard; la province lance donc une nouvelle subvention unique pour le retour à la profession d’éducateur de la petite enfance afin d’aider à ramener des éducateurs et des éducatrices dans ce secteur.
La nouvelle subvention pour le retour à la profession d’EPE (éducateur ou éducatrice en petite enfance) offrira un montant unique de 5000 $ aux éducateurs et éducatrices en petite enfance admissibles, qui ont travaillé à l’extérieur du secteur pendant au moins deux années consécutives et qui sont prêts à le réintégrer.
Grâce à l’Accord Canada-Île-du-Prince-Édouard sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada annoncée précédemment, près de 121,3 millions de dollars seront investis dans le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants à l’Île-du-Prince-Édouard sur une période de cinq ans (2021-2022 à 2025-2026), ce qui comprend un investissement unique d’environ 3,6 millions de dollars en 2021-2022 pour soutenir sa main-d’œuvre. L’Accord vise à accroître l’accès des Insulaires à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants de haute qualité, inclusifs, flexibles et abordables.
Pour appuyer la mise en œuvre réussie de cet accord et soutenir la croissance, il faut investir dans le recrutement et le maintien d’une main-d’œuvre en santé et qualifiée d’éducateurs et d’éducatrices en petite enfance professionnels. Dans le cadre de la stratégie relative à la main-d’œuvre, la province investira 50 000 $ dans la subvention pour le retour à la profession d’EPE afin de ramener des éducateurs et éducatrices en petite enfance dans le secteur.
« Les éducateurs et éducatrices en petite enfance sont au cœur d’un système de garde d’enfants de haute qualité et à la base de la future main-d’œuvre du Canada », a déclaré l’honorable Karina Gould, ministre des Familles, des Enfants et du Développement social du Canada. « C’est pourquoi les gouvernements du Canada et de l’Île-du-Prince-Édouard investissent dans des mesures de soutien aux éducateurs et éducatrices en petite enfance, tant pour les recruter dans le secteur des services de garde que pour les aider à y rester. »
Au cours des dernières années, de nombreux éducateurs et éducatrices bien formés et certifiés ont quitté cette main-d’œuvre pour travailler dans d’autres environnements. Un sondage effectué dans le cadre du projet de stratégie relative à la main-d’œuvre de l’Île-du-Prince-Édouard a révélé que bon nombre de ces personnes ont quitté leur poste pour obtenir un meilleur salaire. Depuis, le gouvernement provincial a augmenté les salaires versés aux éducateurs et éducatrices dans les centres de la petite enfance et a fourni des ressources et des possibilités de perfectionnement supplémentaires.
« Alors que nous continuons à développer ce secteur et que le nombre de centres de la petite enfance désignés augmente, nous devons renforcer et développer notre main-d’œuvre. Il est important que nous recherchions continuellement des professionnels qualifiés pour rejoindre ou réintégrer le secteur de la garde des jeunes enfants. Nous apprécions énormément nos éducateurs et éducatrices de la petite enfance et le travail que ces personnes accomplissent chaque jour pour s’occuper de nos plus jeunes Insulaires et les appuyer. Cette nouvelle subvention est une incitation à l’embauche, et un gain pour le secteur et pour toute personne intéressée à reprendre une carrière dans le domaine de la petite enfance.
On peut se renseigner en ligne sur les modalités de la subvention pour le retour à la profession d’EPE.
Le financement de cette subvention se fait par l’entremise de l’Accord entre le Canada et l’Île-du-Prince-Édouard sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Le gouvernement du Canada fait un investissement transformateur pour mettre en place un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants en partenariat avec les provinces, les territoires et les communautés autochtones.
À ce jour, le gouvernement du Canada a conclu des ententes pancanadiennes sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants avec les gouvernements de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse, du Yukon, de l’Île-du-Prince-Édouard, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta, du Nouveau-Brunswick, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. Les gouvernements du Canada et du Québec ont également conclu une entente asymétrique visant à renforcer le système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans la province.
Information aux médias :
Autumn Tremere
Éducation et Apprentissage continu
agtremere@gov.pe.ca
Fiche d’information
Voici les modalités de la nouvelle subvention unique pour le retour à la profession d’éducatrice ou d’éducateur de la petite enfance :
- Les personnes candidates seraient admissibles à un montant de 5000 $ pour retourner dans le secteur agréé ;
- Les personnes candidates doivent être employées par un centre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants agréé pour travailler avec des enfants se trouvant entre la naissance et l’âge scolaire ;
- Les personnes candidates doivent avoir travaillé en dehors du secteur agréé pendant au moins deux (2) années consécutives ;
- Les personnes candidates doivent être certifiées au niveau 3, ou être admissibles à une nouvelle certification et confirmer la certification de niveau 3 dans les trois (3) mois suivant la demande ; et,
- Les personnes candidates doivent travailler pendant au moins deux (2) ans pour ne pas avoir à rembourser la subvention.