Recommandations d’amélioration proposées dans le cadre de l’examen des soins de longue durée
Un récent rapport sur l’examen des pratiques utilisées pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans les établissements de soins de longue durée (SLD) recommande 17 mesures ayant pour but d’améliorer les soins aux résidentes et résidents.
« J’aimerais remercier le groupe externe d’examen pour son travail considérable sur ce rapport, qui nous permettra d’améliorer le secteur des soins de longue durée, tant au niveau public que privé, dans l’ensemble de la province. Je veux aussi remercier tous les membres du personnel des établissements de soins de longue durée de l’Île pour leur dévouement, leur professionnalisme et leur compassion tout au long de la pandémie, a affirmé le ministre de la Santé et du Mieux-être, Mark McLane. En cernant les défis spécifiques, nous sommes en mesure de les relever et de trouver des moyens d’améliorer la vie des résidentes et résidents des foyers de soins de longue durée ici à l’Île-du-Prince-Édouard. Je me réjouis du fait que notre ministère a déjà entrepris la mise en œuvre de plusieurs initiatives mentionnées dans le rapport, et j’ai hâte de vous faire part de nos progrès au fur et à mesure. »
En février, le gouvernement provincial s’est engagé à former un groupe externe d’examen des soins de longue durée pendant la pandémie de COVID-19 afin d’analyser la performance des foyers de SLD publics et privés de l’Île-du-Prince-Édouard durant la pandémie.
Le rapport met en évidence quatre aspects directement liés à l’expérience pandémique :
- Améliorer les soins;
- Renforcer la prévention et le contrôle des infections;
- Rétablir et développer la main-d’œuvre;
- Améliorer la résilience à long terme du système de SLD de l’Î.-P.-É. (surveillance et reddition de comptes).
« Ce rapport a été rendu possible grâce aux nombreuses personnes qui ont apporté une contribution appréciable à nos travaux, a souligné Michele Dorsey, auteure du rapport. Les recommandations que nous avons formulées sont complémentaires aux normes nationales en matière de soins de longue durée et, ensemble, offrent des solutions aux problèmes qui affectent le secteur. Nous encourageons le gouvernement à instaurer un processus de suivi de la mise en œuvre de ces recommandations ainsi que des normes nationales. »
La mise en œuvre des recommandations est en cours et permettra d’améliorer considérablement les soins aux résidentes et résidents des SLD et d’accroître le soutien aux personnes travaillant dans le secteur en général, plus particulièrement en cas de maladie infectieuse ou de pandémie.
Plusieurs des recommandations du rapport sont déjà aux stades du développement ou de la mise en œuvre :
- Harmoniser les secteurs public et privé selon un modèle commun de dotation en personnel de soins qui tient compte des besoins des résidentes et résidents ainsi que des implications sur le plan de la qualification, du recrutement, de la rétention et de la parité salariale.
- Renforcer et harmoniser les compétences en matière de prévention et de contrôle des infections dans l’ensemble du secteur des SLD.
- Créer une loi unique régissant tous les établissements de SLD, qui les assujettira notamment à un système commun d’agrément et d’inspection.
- Le rapport complet est accessible en ligne ici.
Information aux médias :
Samantha Hughes
Ministère de la Santé et du Mieux-être
shughes@gov.pe.ca
Document d’information :
Tout au long du processus, le groupe externe d’examen des soins de longue durée pendant la pandémie de COVID-19 a dû se pencher sur les répercussions de la pandémie sur les infrastructures existantes, les approches en matière de dotation, la surveillance clinique et d’autres aspects du système de SLD. On lui a demandé d’évaluer l’incidence de ces facteurs sur la prévention et la propagation du virus dans les établissements.
Les sondages, entrevues, réunions avec les parties prenantes et analyses documentaires effectués par le groupe externe d’examen lui ont permis de repérer plusieurs problèmes qui ont influé sur la réponse à la pandémie et les conséquences subies par les résidentes et résidents, les partenaires de soins et le personnel des établissements de SLD. Certains aspects découlent de la pandémie, tandis que d’autres sont des enjeux de longue date pour les établissements.
Voici certaines conditions préexistantes qui ont exacerbé les effets de la pandémie :
- Les établissements de SLD n’étaient pas préparés à faire face à une pandémie.
- Les foyers de SLD publics et privés de la province fonctionnent différemment, ce qui entraîne de multiples incohérences et inégalités (disponibilité des ressources, accès aux services par les résidentes et résidents et les familles, écarts salariaux, avantages sociaux pour le personnel, etc.).
- Les effectifs n’ont pas évolué au même rythme que la population hébergée dans les établissements aujourd’hui, qui comprend des cas de plus en plus complexes.
- Ni les établissements de SLD ni le réseau ne disposaient de données suffisantes pour assurer la gestion du système ou faire face à un événement d’envergure comme la pandémie.
Problèmes liés à la pandémie :
- La qualité des soins s’est détériorée.
- Le confinement a aggravé l’isolement des résidentes et résidents, et a nui à leur santé et à leur qualité de vie, tout comme à celles des familles et des partenaires de soins.
- Les effectifs étaient insuffisants pour concilier les priorités découlant de la pandémie et la prestation des soins.
- Les restrictions relatives à la mobilité du personnel entre les lieux de travail ont nui à la capacité des exploitants de doter leurs établissements d’un effectif suffisant.
- Le stress et l’épuisement professionnel ont grandement affecté les membres du personnel, et incité certains à quitter les SLD.
Les recommandations formulées dans le rapport sont complémentaires aux nouvelles normes nationales et, ensemble, offrent des solutions aux problèmes qui affectent le secteur des SLD.