Profit – Trouver amitié et soutien à la suite d’un diagnostic de cancer
Quand Ron Profit a reçu son premier diagnostic de cancer de la prostate, il y a 20 ans, alors qu’il avait 51 ans, on l’a envoyé à Toronto pour sa chirurgie.
« On m’a enlevé ma prostate et quelques nœuds lymphatiques, explique-t-il. J’étais soulagé d’apprendre que le cancer ne s’était pas propagé et, à l’époque, je n’avais pas eu besoin de traitement de suivi, comme de la radiothérapie ou de la chimiothérapie. »
Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus courante chez les hommes au Canada. Un homme sur huit recevra un diagnostic de cancer de la prostate au cours de sa vie.
Pendant que Ron se rétablissait à l’hôpital, il a reçu la visite d’un membre du groupe local d’appui pour le cancer de la prostate.
« Nous travaillions dans le même domaine, le droit, raconte Ron. Nous avons discuté. C’était merveilleux de parler à quelqu’un qui avait vécu la même expérience. »
À son retour à l’Île-du-Prince-Édouard, Ron a découvert un petit groupe d’appui pour le cancer de la prostate.
« L’amitié était un avantage. Les gens sont merveilleux, poursuit Ron. Tout le monde vient dans le groupe d’appui pour des raisons positives. C’est une expérience d’apprentissage; on apprend par le cheminement des autres. Ça réduit l’anxiété. »
Quand Ron a reçu son deuxième diagnostic, dix ans plus tard, il a pu être traité près de chez lui, à l’Île.
« Les soins que j’ai obtenus au Centre de traitement du cancer de l’Î.-P.-É. étaient tout simplement incroyables. À la fin des 34 jours de traitement, c’était un peu comme si je ne voulais pas partir. Le personnel était extraordinaire. J’ai aussi eu la chance de ne pas avoir beaucoup d’effets secondaires. »
– Ron Profit
Au fil des ans, Ron a œuvré à joindre plus de gens et à élargir le groupe d’appui, dont il a également assumé la présidence.
« Le groupe accueille maintenant plus de 20 personnes à chaque rencontre, le troisième mardi du mois, dix mois par année, précise Ron. Le but des rencontres est aussi social. Nous avons des conférenciers huit rencontres sur dix. On parle de tout, de l’alimentation et des interventions, expliquées par des médecins, à d’autres sujets pouvant intéresser tout le monde. Nous avons aussi deux activités sociales par année, à Noël puis en juin. »
Ron a un conseil pour toute personne qui vient de recevoir un diagnostic de cancer : « La clé, c’est d’exprimer ses préoccupations. Assurez-vous d’être accompagné quand on vous donne toute l’information sur votre diagnostic. Il est souvent difficile de tout absorber. Souvent, quand on entend le mot “cancer”, tout devient flou après. Avoir un proche avec nous peut beaucoup aider. »
Il aimerait également que les gens sachent que le groupe d’appui ne vise pas seulement les hommes. « Je crois que la présence de conjointes ou de proches aide. Elles semblent apprécier le groupe, et ont souvent besoin de soutien aussi. »
Pour en savoir plus sur le Groupe d’appui pour le cancer de la prostate, communiquez directement avec Ron Profit, au 902-892-2896 ou à ronjprofit@gmail.com.