Établissements français du 18e siècle
L’Île-du-Prince-Édouard fut découverte par Jacques Cartier en 1534, mais aucun établissement permanent n’y fut érigé avant les années 1700.
Les premiers établissements se trouvaient près du port de Charlottetown (Port-la-Joye), en haut de la rivière Hillsborough et à St. Peters. Les colons étaient prévenus de ne pas s’installer sur la côte nord en raison des dunes qui bloquaient les entrées des anses et des estuaires. Ces dunes causent encore des problèmes aux pêcheurs de la côte nord aujourd’hui.
Le premier établissement permanent français commença à Port-la-Joye en 1720 et fut suivi par un établissement dans le port de pêche de St. Peters. La population de l’Île à cette époque était d’entre 300 à 450 habitants.
Comme l’Île était recouverte d’une épaisse forêt, la majorité de l’agriculture se faisait le long de la rivière Hillsborough. Il y avait également quelques fermes près de Savage Habour, de Tracadie et de Malpeque.
Pendant les années 1740 et 1750, la plupart des établissements longeaient les côtes, ce qui signifie qu’il n’y avait pas vraiment de nécessité pour des routes. Les habitants se déplaçaient surtout en canot.
En 1758, les Britanniques rassemblèrent les colons français de l’Île-du-Prince-Édouard et les déportèrent. En 1763, quand l’Île fut officiellement remise aux mains des Britanniques, il n’y restait plus qu’environ 300 Acadiens.