Living Life with Arthritis
« Je marchais avec deux cannes avant qu’on me diagnostique une spondylarthrite ankylosante », déclare Samuel (Sam) Buchanan.
La spondylarthrite ankylosante est une forme d’arthrite qui provoque une inflammation de la colonne vertébrale et des grosses articulations, entraînant raideurs et douleurs. Cette maladie peut endommager l’articulation entre la colonne vertébrale et l’os de la hanche. Elle peut également provoquer la formation de ponts osseux entre les vertèbres de la colonne vertébrale, fusionnant ainsi ces os.
« Mes symptômes ont commencé à l’âge de 19 ou 20 ans, raconte Sam. J’ai subi de nombreux examens au fil des ans, des tomodensitogrammes et des tests de coloration, mais il m’a fallu environ dix ans pour obtenir enfin un diagnostic. »
Avec l’aide du médecin traitant de Sam, qui a eu une consultation à trois avec un autre médecin en dehors de l’Île, et d’un étudiant en résidence de DAL, il a enfin obtenu des réponses.
« Il n’existe pas de véritable test pour diagnostiquer cette maladie. On m’a envoyé faire des analyses de sang pour rechercher un certain marqueur protéique, que j’avais, explique Sam. Certaines personnes présentent le marqueur protéique et n’ont aucun symptôme, d’autres ont les symptômes, mais pas de marqueur protéique dans le sang, ce qui rend le diagnostic très difficile. »
De nombreuses étapes ont été franchies pour amener Sam là où il est aujourd’hui, y compris une orientation vers un chirurgien orthopédique.
« Le chirurgien a estimé que j’étais trop jeune pour subir une arthroplastie de la hanche et m’a orienté vers un rhumatologue au Nouveau-Brunswick comme prochaine étape », raconte Sam.
Sam s’est fait prescrire du Remicade, qu’il prend toujours aujourd’hui. Le médicament contient des organismes vivants et est administré par voie intraveineuse au Centre médical de la polyclinique de Charlottetown.
« Au début, j’y allais toutes les deux semaines, puis toutes les quatre, six et huit semaines. Une fois que j’ai adopté le régime de huit semaines, je l’ai suivi pendant de nombreuses années, précise Sam. Dès les quatre premiers jours de ma première perfusion, je me suis senti mieux. Mes douleurs chroniques ont diminué, ma mobilité et ma flexibilité se sont améliorées. »
Sam est reconnaissant d’avoir désormais un rhumatologue à l’Île qu’il consulte une ou deux fois par an.
« L’une des principales idées reçues sur l’arthrite est qu’il s’agit d’une maladie qui touche uniquement les personnes âgées. Ce n’est pas toujours le cas. Elle peut toucher les enfants, les jeunes et les personnes dans la vingtaine. Il existe différents types d’arthrite. Certaines sont dues à l’usure et se développent avec le temps, tandis que d’autres, comme la mienne, sont innées. »
– Sam Buchanan
Sam veut que les gens sachent qu’avec ce type de maladie et un traitement approprié, il est possible de vivre une vie parfaitement normale.
« Je ressens des douleurs dans les hanches et le dos en général, mais je suis encore capable de faire beaucoup de choses que je pouvais faire avant, comme jouer au golf, patiner, et même quelque chose d’aussi simple que marcher, des choses que la plupart des gens considèrent comme allant de soi. »
L’arthrite touche environ 25 000 Insulaires. Si vous pensez présenter des signes ou des symptômes d’arthrite, parlez-en à votre fournisseur de soins primaires.